Friday, April 4, 2008

semaine du 7 au 11 avril

Lundi, 7 avril

Discussion du début de la pièce.

Devoirs pour mercredi :

Continuer la lecture : finir l’acte 1 et lire sc. 1 et 2 de l’acte 2.

Tous les élèves répondent à toutes les questions et les élèves en rouge doivent poster leur réponse sur le blog. Tous les élèves doivent lire les commentaires et peuvent y répondre s’ils le veulent !

Acte 1 :

  1. Sur quoi est basée la relation entre Prospéro et Ariel ? Qu’est-ce que cette relation représente dans le monde de Césaire ? Analysez la réplique de Prospéro p.23 en bas de page : « Quant à ta liberté, tu l’auras, mais à mon heure. (…) Moi, je vais toucher deux mots au sieur Caliban. Celui-là, je l’ai à l’œil, il s’émancipe un peu trop. » Liz
  2. De même, quels sont les rapports entre Caliban et Prospéro ? Etudiez la problématique de la langue dans leurs échanges. (p.24) Harry
  3. Analysez le passage suivant : « tu pourrais au moins me bénir de t’avoir appris à parler. Un barbare ! Une bête brute que j’ai éduquée, formée, que j’ai tirée de l’animalité qui l’engangue encore de toute part ! » p.25. Etudier aussi la réplique de Caliban. Rob
  4. Analyser le passage suivant : « Morte ou vivante, c’est ma mère et je ne la renierai pas ! (…) un bloc de rocher à la main. » pp.25-6. Shannon
  5. Caliban veut changer de nom, pourquoi ? Quelle est sa vraie identité et quel nom décide-t-il d’adopter ? Pourquoi ? Kat
  6. Pourquoi est –ce que Prospéro change ses plans à la fin de l’acte 1 ?
  7. Acte 2, scène 1 : Caliban et Ariel discutent. En quoi diffèrent-ils ? Pensez toujours à situation coloniale. Bezhou
  8. scène 2, acte 2 : Prospéro se joue de Gonzalo et Alonso. Pourquoi ? Que veut-il prouver ou se prouver ? Marie

Mercredi, 9 avril

  1. On reprend les commentaires écrits par les élèves.
  2. On continue la discussion.

Devoirs pour jeudi :

Lire Scène 3, acte 2 et scènes 1 et 2 de l’acte 3.

Questions :

Scène 3, acte 2 :

- Comment expliquez-vous le discours d’Antonio au début de cette scène ?

- Qu’avaient décidé de faire Antonio et Sébastien avant qu’Ariel intervienne ?

Scène 1, acte 3 :

- Premier entretien entre Ferdinand et Miranda.

Scène 2, acte 3 :

- Trinculo et Stephano rencontrent Caliban. Quelle est l’idée commune des 2 personnages quant à l’avenir de Caliban ?

- Quel est le point commun entre les 3 personnages ?

- Quelle est l’ironie de cette scène ? (pensez aux relations basées sur la hiérarchie – raciale, sociale, etc.)

Jeudi, 10 avril

Discussion en classe des scènes lues.

Discussion en classe des scènes lues.

On lit la scène 3 ensemble

- Expliquez la signification du dieu Eshu.

- Que décide Prospero ?

Devoirs pour vendredi :

Finir la lecture du livre

Scène 4 :

- Progression de Caliban, Trinculo et Stephano : est-ce l’entente parfaite entre les 3 personnages ? Pourquoi à votre avis ?

- Etudiez le passage suivant : « C’est pas les moustiques. C’est un gaz qui vous pique le nez, la gorge, et donne des démangeaisons. Encore une invention de Prospero. Ca fait partie de son arsenal. (…) Ben quoi ! Son arsenal anti-émeutes… Il a un tas de trucs comme ça : Pour assourdir, pour aveugler, pour faire éternuer, pour faire pleurer… » (p.77)

- Reprendre la scène finale, scène 5, acte 3. Résumez ce qui se passe. Quels sont les différents mouvements de cette scène ?

Etudiez le discours de Caliban, pp.88-89 et écrivez un ‘reaction paper’ que vous publierez sur le blog à son sujet.

Vendredi, 11 avril

On finit la pièce.

Devoirs pour lundi :

Faire des recherches sur Marguerite Duras et le nouveau roman.

Commencer la lecture de Moderato Cantabile, jusqu’à la p.21.

3 comments:

The Big Cheese said...

Question 7

Bien que Caliban et Ariel pensent qu’ils sont frères, les philosophies du deux contrastent beaucoup. Caliban est favorable à la résistance, il refuse à collaborer avec Prospero, et son approche globale est assez pessimiste : il pense que son maitre est un homme corrompu, et il est prêt à mourir pour gagner sa liberté. En revanche, Ariel est plus passif ; il croit Prospero quelque peu et il pense qu’il sera émancipé finalement s’il coopérer avec l’homme. Il est plus optimiste, mais aussi plus pragmatiste, que Caliban : il croit qu’il peut instiller la moralité dans son maitre, et il se rend compte aussi que Prospero est beaucoup plus puissant que les deux.

Ces vues correspondent à leurs rôles dans une société coloniale. Caliban est un natif, et donc il ne peut jamais s’intégrer à la nouvelle société parce que les cultures sont trop différentes. Par contre, Ariel est un mulâtre, et il est, au moins, une moitié blanche ; il peut adopter son héritage natif et, en même temps, faire des concessions.

Corbett said...

Reaction to Caliban's speech:

À la fin de la pièce “Une Tempête,” écrit par Aime Césaire pour critiquer la colonisation, Caliban reflet sur son traitement pendant qu’il soit esclave. Il est heureux de reconquérir sa liberté sur l’île, et il est prêt à renoncer Prospero. Dans sa chanson, Caliban harangue contre Prospero, libérant tout sa colère et irritation.
Caliban parle de sa haine pour Prospero, disant qu’il est un « cancer » avec « des insultes » et des « mensonge[s].» N’étant pas encore sous l’influence de Prospero, il est libre à dire tout ce qu’il pense. De plus, Prospero parle de son image, qui était changé par l’esclavage. Quand il était seul sur l’île, il était libre à vivre pour lui-même. Il a eu le pouvoir absolu – la liberté à diriger sa vie. Malheureusement, en enseignant Caliban, Prospero a reprit cette liberté parfaite. Caliban décrit ses sentiment avec la phrase, « tu m’as oblige a me voir, et cette image, je la hais. » Il était plus content quand il était ignorant, innocent, et libre. En prenant les traditions de la civilisation, il a perdu sa vraie personnalité. Je compati à Caliban, pour les déboires qu’il a face et la travaille qu’il a endure. Mais, de plus, je semble triste pour son change en personnalité. Je comprends son volonté pour la liberté, son désire de vivre sans expectation et sans les règles. Je compati aussi avec sa haine pour Prospero, qui a manipuler sa vie. Caliban pense que Prospero restera sur l’île, qu’il est incapable à oublier sa dominance et son contrôle. Il craint qu’il perdra sa liberté juste après qu’il la obtenait. Je pense que cette peur est la raison pour ses émotions extrêmes. Il veut la liberté, et il a peur qu’il ne la voit jamais ; donc, il libère tout ses émotions et tout sa haine dans cette harangue passionnante.

The Big Cheese said...

Dans son discours, Caliban finalement s’affirme dans la présence de Prospero ; il mont que son esprit et son cœur ne sont pas encore brisés. Son emploi des mots assez vulgaires, comme « emmerder » et « foutre le camp », fait preuve de son mépris incessant envers son maitre. Et, en effet, c’est par cette allocution que Caliban détruit le monde imposé par Prospero et le gagne. Bien que Prospero ait la plus puissance physique en ce moment, Caliban est toujours un maitre de la manipulation, et il fait tellement chier le magicien pendant son discours qu’il oblige Prospero à rester sur l’ile.

Prospero est finalement un homme assoiffé de pouvoir, et son but était de devenir Dieu de l’ile, de dominer tout les personnes et choses. Mais tant que Caliban reste impénitent, il sait qu’il est faillible, comme tout le monde, et, de plus, que les idées du « sauvage » sont peut-être justes. Malheureusement, il ne peut pas accepter la validité de ces pensées, et, donc, Prospero est prêt à mourir pour défendre sa notion de civilisation, exactement comme Caliban est prêt à mourir pour son liberté. On peut dire qu’ils ne sont pas trop dissemblables, puisque les deux sont personnages qui ne peuvent pas s’intégrer dans la culture de l’autre. Caliban identifie cette opiniâtreté et l’emploie à son avantage.