Le Cid
Questions :
- Donnez une définition du classicisme
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- Quelles sont les unités qui doivent être présentes dans une tragédie classique ? Expliquez ce qu’elles sont. Pensez-vous que la règle des 3 unités soit respectée dans Le Cid. Pourquoi ?
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- Que savez-vous du XVIIème siècle en France ?
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- Quelle est la cause du duel entre le Comte et Rodrigue ? Donnez des détails.
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- Comment Rodrigue et Chimène réagissent-ils devant la fatalité ? (les stances à Rodrigue, sc 1 Acte 6, Chimène sc 3 Acte 3)
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- Dans l’approche classique, le conflit cornélien oppose l’amour et le devoir. Etudiez ce thème dans la pièce de Corneille.
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L’école des femmes, Molière.
I. Questions générales : répondez aux questions suivantes en écrivant un paragraphe.
- Pourquoi, à votre avis, n’est-il jamais question dans la pièce de l’infidélité des hommes ?
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- Dans quel sens les domestiques sont-ils indispensables à l’action ?
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- Considérez la pièce comme un document sociologique. Qu’apprenons-nous sur la société bourgeoise du 17ème siècle ?
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II. Citations : qui parle ? A qui ? Le contexte ? Le sens ? L’importance dans la pièce ?
- « On me dit fort que tous les jeunes hommes sont des trompeurs, qu’il ne les faut point écouter, et que tout ce que vous dites n’est que pour m’abuser. »
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Et quand un homme voit d’autres hommes parfois
Qu’ils veulent dans sa soupe aller tremper les doigts
Il en montre aussitôt une colère extrême. »
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3.« A ne vous rien cacher de la vérité pure,
J’ai de l’amour en ces lieux eu certaine aventure,
Et l’amitié m’oblige à vous en faire part. »
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Revoir aussi la poèsie :
- le 16ème siècle : Du Bellay et Louise Labé
- le 17ème siècle : Jean de Lafontaine
Le 16ème siècle : le siècle de la poésie et de la renaissance française.
Influence des modèles classiques et des poètes italiens.
Création de la Pléiade : retour à la langue française. On n’écrit plus en latin. Le chef de file de la Pléiade est Pierre Ronsard. Du Bellay a aussi joué un rôle important dans ce mouvement.
Joachim du Bellay (1522-1560)
Poète issu d’une famille noble. Devient sourd.
Auteur de La défense et illustration de la langue française.
Exilé à Rome.
Heureux qui, comme Ulysse
Forme du poème :
Sonnet classique en alexandrins.
Mouvement de l’abstrait vers le concret
Référence classique (Ulysse est le voyageur qui retourne chez les siens)
Anastrophe : Plus me plaît le séjour qu’ont bâti
Mes aïeux
Anaphore : Plus que le marbre …
Plus mon Loire …
Plus mon petit Liré…
Ponctuation : Points d’interrogation et d’exclamation
Absence : référence à Ulysse
Ton : nostalgique, mélancolique
Thèmes :
Exil / le poète est loin de chez lui et en souffre
Le mal du pays
Contraste entre la gloire romaine et la douceur angevine.
Si nostre vie est moins qu’une journée
Forme du poème
Sonnet classique en décasyllabe
Répétition de ‘si’ = description de l’état dans lequel nous nous trouvons
Répétition de ‘nous’ = condition universelle
Enjambements dans la première strophe : passage du temps
Personnification de l’Idée
Tutoiement de l’âme : le poète est intime.
Ponctuation : questions et exclamations pour montrer la remise en question et l’exaltation du poète.
Anaphores : « Là est le bien…
« Là est le repos…
« Là , est l’amour, là …
« Là, ô mon âme….. »
Le poète établit la distance entre lui-même et l’idéal.
Verticalité : volonté de transcender « ô mon âme au plus haut ciel guidée ! » / référence à l’aile également.
Retour vers le concret, vers le monde terrestre, où le poète boucle le récit à la fin du sonnet « qu’en ce monde j’adore »
Ton : rêveur, mélancolique
Thèmes :
La fuite / le passage du temps (voir aussi Ronsard)
Universalité de l’expérience éphémère humaine
Sentiment de ne pouvoir atteindre l’idéal ici bas.
Idéal platonicien (élan vers l’idéal, vers la transcendance)
Louise Labé (1524 ?- 1566)
Femme d’un cordelier = ‘la Belle Cordelière’.
Elle fait partie de l’école lyonnaise.
Auteur d’une trentaine de poèmes. Elle est surtout connue pour sa sensualité et le féminisme de ses poèmes.
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie
Forme :
Sonnet en décasyllabes
Répétition de ‘je’ qui souligne la subjectivité du poème, c’est-à-dire l’importance du moi.
Série d’antithèses dans les 2 premières strophes (je vis / je meurs / je brûle / me noie)pour souligner l’instabilité de l’âme du poète sous l’effet de la passion. Idée de souffrance.
Rythme saccadé, surtout dans les 2 premières strophes qui imite le changement brusque des émotions et des sensations éprouvées par le poète.
Méditation plus abstraite dans le 1er tercet = réflexion sur la perversité de l’amour
Personnification de l’Amour
Structure très détaillée du poème. Pourrait-on parler de l’ordre dans le désordre ? d’harmonie dans le chaos ? Dilemme.
Ton : personnel et animé.
Thèmes :
La force de la passion
Instabilité de l’amour
Rapports entre la passion et la mort
Image de la plante qui sèche et qui verdoie = image contrastée avec la jeunesse et la vieillesse, la vie et la mort.
On voit mourir toute chose animée
Forme :
Sonnet en décasyllabes
Discours plutôt abstrait au début qui devient plus concret et personnel.
Exclamation : détresse du poète.
Personnification de Ami
Tutoiement : rapports intimes
Césures : (strophe 1) pour montrer la fragmentation du poète.
Les césures continues et soulignes le dilemne du poète.
Ton : plaintif, amoureux
Thèmes :
Lamentations du poète en l’absence de son amant.
Renversement de l’ordre normal : l’homme est l’âme (la meilleure part) et la femme est le corps (la partie sensuelle).
Rapport entre l’amour et la mort.
Le 17ème siècle : le siècle du théâtre et des moralistes
Le Roi Soleil : Louis XIV
Ascendance de la monarchie absolue
Mouvement vers le classicisme (importance des règles)
Ascendance de la cour qui entraîne la naissance de l’étiquette formelle et de la préciosité.
Après la suppression de la Fronde, les nobles sont relégués à jouer un rôle symbolique, tandis que les bourgeois profitent de plus en plus du pouvoir politique et économique.
Le théâtre classique : Racine, Corneille (tragédiens) et Molière.
Comédie ou tragédie en 5 actes
Les trois unité : - l’unité de lieu
- l’unité de temps
- l’unité d’action
la bienséance
Revoir le cid et L’école des femmes.
Il faut se remettre en tête les personnages et l’intrigue.
Jean de la Fontaine (1612-1695)
Issu d’une famille noble, il deviendra maîtres des eaux et forêts (intérêt pour la nature)
Auteur de contes et de fables
Moraliste, il critique la cour de L XIV et les mœurs de son époque dans ses poèmes d’un style naturel et vif où les animaux jouent les rôles principaux.
Une fable contient toujours une morale, chez lui elle est toujours cynique ou réaliste et reflète la société telle que l’auteur la trouve.
Grande liberté dans les vers qu’il écrit. Il imite le rythme de la conversation. Le ton et le registre changent en fonction de l’interlocuteur.
La Fontaine se range du côté des Anciens dans la querelle des Modernes et des Anciens et c’est aussi pour cette raison que la nature joue un rôle important dans son œuvre. Il écrit : l’imitation n’est pas un esclavage, en d’autres termes, bien que LF exprime sa foi en les Anciens, il tente aussi de se démarquer d’eux.